En voile, et en particulier en dériveur, il y a toujours beaucoup de cordes à manipuler. Mais ces cordes ont toutes un nom différent ainsi qu'une fonction très précise sur le bateau. Par ailleurs, il est donc aussi très important de savoir réaliser quelques nœuds basiques. Au début, ces nœuds peuvent vous paraître un peu difficiles à reproduire, mais avec l'habitude, vous les ferez sans même y réfléchir.
Commençons d’abord par un peu de vocabulaire. Il y a surtout une chose à retenir : on n’utilise jamais le mot corde sur un bateau ! Le mot générique utilisé est bout (prononcé « boute »), mais pratiquement tous les bouts ont un nom spécifique selon leur fonction sur le bateau :
Par ailleurs, afin de décrire facilement la réalisation d’un nœud, on utilise le terme courant pour désigner l’extrémité d’un bout qui sert à réaliser ce nœud et le terme dormant pour désigner la partie du bout supposée fixe et souvent reliée au bateau.
On distingue plusieurs grandes familles de nœuds, suivant leur utilité sur un bateau.
Les nœuds à boucle, comme leur nom l’indique, permettent de réaliser une boucle à l’extrémité d’un bout. Cela peut être utile pour attacher un bout à un œillet ou à un anneau par exemple. Ils existent énormément de nœuds à boucle, mais un seul nœud est utilisé en pratique (il est donc indispensable de savoir le réaliser !) :
Les nœuds d’arrêt permettent d’augmenter le diamètre de l’extrémité d’un bout. Le but principale est d’empêcher ce bout de sortir de la poulie ou du trou dans lequel il passe. Parmi les différents nœuds d’arrêt, en voici deux principaux :
Les nœuds de jonction permettent de réunir deux bouts ensemble, comme par exemple pour rendre continue une écoute de foc en joignant les deux extrémités. Là encore, beaucoup de nœuds existent, mais en connaître parmi les trois ci-dessous est souvent suffisant :
Enfin, les nœuds d’amarrage permettent d’attacher un bout à un point fixe (taquet, poteau, anneau, …). On distingue deux nœuds principaux :