Je vous propose ici une petite présentation de ce qu'est un dériveur, avant que vous choisissiez celui qui vous paraît le plus approprié à votre pratique.
Un dériveur est un voilier léger, conçu pour la navigation « de plage ». Bien que cette qualification puisse paraître exagérée, elle signifie qu'un dériveur ne peut pas affronter de grosses conditions météorologiques (maximum force 7 sur l'échelle de Beaufort), et qu'il ne peut pas s'éloigner de la côte, car il ne possède bien évidement aucun équipement pour le rendre habitable...
Vous aurez donc compris que le dériveur est un petit voilier : il mesure généralement entre 2 mètres et 5 mètres (voire plus) suivant le bateau. On navigue généralement tout seul, ou bien à deux, bien que certains puissent accueillir plus de personnes.
Ce n'est pas parce beaucoup de gens voient le dériveur comme une "miniature" des grands quillards, qu'il faut croire qu'il n'a aucune spécificité, et n'est qu'un support de passage. Il est vrai qu'il est souvent l'étape obligatoire avant l'évolution sur un voilier plus grand : quel grand navigateur n'a jamais fait de l'optimist ?
Cependant, plusieurs points le rendent très spécifique, et le séparent des plus gros bateaux :
Le dériveur est donc un support à part entière, qui s'adresse autant aux jeunes qu'aux moins jeunes. Le principal exemple est les Jeux Olympiques : sur les 10 supports retenus pour 2012, il y a 6 dériveurs, contre seulement deux quillards et deux planches à voile (et pour les JO de Rio en 2016, il y aura 7 dériveurs, un catamaran, et deux kites) ! L'importance du dériveur dans la voile n'est donc surement pas à négliger.
Encore un petit mot pour vous présenter quelques caractéristiques techniques du dériveur.
Vous le savez sans doute, le nom vient de la « dérive », élément indispensable. C'est elle qui permet de remonter contre le vent par exemple. La principale différence avec un quillard est que l'on peut la retirer. C'est ce qui nous permet d'arriver sur une plage, puisque le dériveur n'a pas besoin de beaucoup de profondeur d'eau (30 à 50 centimètres suffisent...) une fois la dérive retirée. C'est aussi ce qui rend le bateau plus facilement transportable. Enfin, elle n'est pas lestée, ce qui a pour conséquence la grande instabilité du dériveur !
Concernant les voiles, les dériveurs en possèdent au moins une, la grand-voile, à laquelle peut se rajouter une voile d'avant, le foc, et une autre voile utilisée seulement à quelques allures (direction du bateau par rapport au vent), le spi.
Maintenant, je vous propose de découvrir les différents dériveurs qui existent, à travers de petites fiches détaillées sur les plus connus, où vous retrouverez des informations techniques (longueur, hauteur du mât, ou poids conseillé des équipiers...), une description du bateau, et des photos. Pour plus de facilité, j'ai les ai divisés en trois catégories :
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